Algérie : choix douloureux

30/03/2015
Algérie : choix douloureux

La loi de finances 2015, promulguée fin décembre, prévoit des recettes budgétaires de 46,846 milliards d'euros

L'Algérie va réviser son budget pour l'année en cours afin de limiter l'impact de la baisse des prix du pétrole qui lui rapporte plus de 95% de ses recettes, a annoncé lundi son Premier ministre, Abdelmalek Sellal. 

La Loi de finances complémentaire comprendra des décisions et des mesures visant à assurer une meilleure maîtrise du commerce extérieur à travers la lutte contre la corruption et la fraude dans le financement des importations et à mettre fin à l'anarchie qui caractérise cette activité, a expliqué M. Sellal lors d'une conférence à Alger.

En outre, elle va permettre aux autorités publiques de mieux maîtriser les importations, a ajouté M. Sellal.

La loi de finances 2015, promulguée fin décembre, prévoit des recettes budgétaires de 46,846 milliards d'euros et des dépenses publiques de 88,581 milliards, soit un déficit budgétaire de 41,733 milliards d'euros) équivalent à 22,1% du produit intérieur brut (PIB).

Pour faire tourner son économie fortement dépendante des hydrocarbures, le pays prévoit aussi des importations pour un montant de 65 milliards de dollars qui vont pousser le gouvernement à puiser dans les réserves de change en raison de la baisse des prix du pétrole.

La facture des importations a plus que triplé en 10 ans. L'Algérie achète à l'étranger principalement des biens d'équipements, des produits alimentaires et des médicaments.

La Chine, avec 7,44 milliards de dollars, a conservé en 2014 la première place de fournisseur de l'Algérie, devant la France (5,89 mds), suivie de l'Espagne (4,60 mds), de l'Italie (4,54 mds) et de l'Allemagne (3,44 mds).

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