WikiLeaks : Julian Assange pas encore libre

19/05/2017
WikiLeaks : Julian Assange pas encore libre

Julian Assange

L'Equateur a salué vendredi la décision de la justice suédoise d'abandonner les poursuites pour viol contre Julian Assange, appelant le Royaume-Uni à "fournir une sortie sûre" du pays au fondateur de WikiLeaks.

"Le mandat d'arrêt européen n'est plus valide. Le Royaume-Uni doit fournir une sortie sûre à M. Julian Assange", réfugié depuis cinq ans dans l'ambassade d'Equateur à Londres, a affirmé sur Twitter le ministre équatorien des Affaires étrangères, Guillaume Long.

"L'Equateur salue la décision d'abandonner les charges contre M. Assange", a écrit M. Long dans une série de tweets en anglais.

Mais Quito "regrette qu'il ait fallu plus de quatre ans au procureur suédois" avant d'interroger le créateur de WikiLeaks dans les locaux de l'ambassade, en novembre dernier. "C'était un retard totalement inutile".

Julian Assange a remporté vendredi son bras de fer avec la justice suédoise, qui a abandonné ses poursuites pour viol, même s'il devra patienter pour recouvrer sa liberté de mouvement.

Même en l'absence de mandat d'arrêt européen, la police britannique a prévenu qu'elle serait "obligée" d'arrêter Julian Assange s'il sortait de l'ambassade équatorienne à Londres. Il avait violé en 2012 les conditions de sa liberté sous caution au Royaume-Uni.

"Détenu pendant sept ans sans charges pendant que mes enfants grandissaient et que mon nom était trainé dans la boue. Je ne pardonne pas et n'oublie pas", a tweeté le fondateur de WikiLeaks, après la décision suédoise.

Julian Assange, qui s'est toujours défendu des accusations de viol, dénonce une manipulation pour le faire extrader vers les Etats-Unis, où il risque d'être poursuivi pour la publication de documents militaires et diplomatiques confidentiels.

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