Kerry contraint de pendre un vol commercial

16/10/2014
Kerry contraint de pendre un vol commercial

Le Boeing 757 de John Kerry

Le secrétaire d'État américain John Kerry, qui arpente les quatre coins de la planète pour ses visites diplomatiques, a dû se rabattre jeudi sur un vol commercial pour rentrer à Washington, son avion vieillissant de l'US Air Force étant à nouveau cloué au sol.

Après des négociations marathon à Vienne avec son homologue iranien sur l'épineux dossier du programme nucléaire de Téhéran, l'ensemble de la délégation accompagnant John Kerry -- plus de 40 membres du département d'État et des journalistes -- a quitté son hôtel avant l'aube, lorsqu'elle a appris que le Boeing 757 avait besoin, une nouvelle fois, de réparations.

La panne de jeudi était due à la fuite d'un réservoir de carburant, ayant dégagé une importante odeur de kérosène, selon l'entourage du secrétaire d'Etat.

John Kerry ne s'est pas montré particulièrement préoccupé par cette nouvelle mésaventure, selon sa porte-parole Jen Psaky. Mais elle a pointé l'absence de téléphone sécurisé dans un vol commercial.

C'est la quatrième fois cette année que l'appareil du chef de la diplomatie américaine lui fait faux-bond.

Depuis sa prise de fonction en février 2013, le secrétaire d'État américain a volé près de 566.000 miles (911.000 kilomètres) pour des visites dans 55 pays -- pour certains à plusieurs reprises -- passant 249 jours en mission à l'étranger.

Hillary Clinton, qui l'a précédé à la tête de la diplomatie américaine, avait effectué un peu plus d'un million de miles, visitant pendant les quatre années de son mandat un record de 112 pays.

Si les voyages de M. Kerry et de son imposante délégation diplomatique, de ses agents de sécurité, et des journalistes qui l'accompagnent, se passent généralement bien, plusieurs incidents sont venus enrayer la mécanique.

En août, il avait été contraint de prendre un vol commercial pour rejoindre Washington depuis Hawaï, son appareil souffrant de problèmes électriques, après un voyage durant lequel il avait littéralement fait le tour de la planète.

A Genève (Suisse) en janvier, et en plein milieu de discussions internationales sur le conflit en Syrie, un nouveau transpondeur avait été envoyé des États-Unis, alors que son avion était cloué au sol.

Et en mars à Londres, un problème mécanique similaire avait été réparé à la hâte.

John Kerry devait regagner jeudi Washington après un voyage de six jours successivement au Caire, pour une conférence internationale sur Gaza, à Paris, pour des négociations avec son homologue russe Sergueï Lavrov, et enfin à Vienne pour des discussions avec le ministre iranien des Affaires étrangères Mohammad Javad Zarif et la chef de la diplomatie européenne Catherine Ashton sur le programme nucléaire iranien.

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