Le Togo a deux nouveaux partenaires

25/10/2019
Le Togo a deux nouveaux partenaires

Jaime Hermida Castillo et Franck Kpayedo

Le Togo a procédé jeudi à l’établissement de relations diplomatiques avec le Bosnie et le Nicaragua.

Les cérémonies se sont déroulées à New York entre Franck Kpayedo, le représentant togolais aux Nations Unies, et les ambassadeurs des deux pays, respectivement Sven Alkalaj et Jaime Hermida Castillo.

République fédérale  de près de 3,5 millions d'habitants, la Bosnie-Herzégovine est située en Europe du Sud-Est. Elle a comme voisin la Croatie, la Serbie et le Monténégro.

La Bosnie  est une économie de transition fragile, relativement petite, ouverte et dépendante de l’extérieur, notamment de l’Union européenne où se trouvent la majorité des investisseurs et des partenaires commerciaux  du pays (Allemagne, Autriche, Italie, Croatie etc..).  

La croissance du PIB atteint 3,1% en rythme annuel et elle repose essentiellement sur la consommation privée soutenue par le flux de remises des migrants eux-mêmes résidant en majorité dans l’UE,  aux exportations dynamiques et aux investissements bruts IDE, certes très faibles mais en croissance.

A noter que le renforcement fiscal influe positivement sur les données macro-économiques en permettant de régulariser une part croissance de l’économie informelle.

Situé en Amérique centrale, le Nicaragua compte six millions d’habitants

La population multiethnique de six millions d'habitants comprend des d'ascendance autochtone, européenne et africaine.

Depuis 2018, ce pays est en proie à une crise politique qui a des conséquences sur son économie.

Avant la crise, le Nicaragua bénéficiait d’une économie relativement dynamique, avec une croissance notable, une part importante d’investissements directs étrangers dans l’économie, des avantages compétitifs (coûts salariaux faibles, mécanismes d’incitation fiscale), ainsi qu’un bon soutien des bailleurs internationaux et du FMI. 

La crise politique que traverse le pays affecte durablement les perspectives économiques.

La fin progressive des financements liés au programme PetroCaribe et la dépendance du Nicaragua aux financements internationaux contribuent à fragiliser le pays dans le contexte de crise. 

La pauvreté demeure très présente (42 % de la population) et les indicateurs sociaux sont parmi les plus faibles d’Amérique latine. 

Les transferts financiers des migrants conservent leur dynamisme (11,4% du PIB du Nicaragua en 2018 avec près de 1,5 Md$, en hausse constante depuis 2010).

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