Netanyahu remercie l'Egypte, Oman et Bahreïn

14/08/2020
Netanyahu remercie l'Egypte, Oman et Bahreïn

Benjamin Netanyahu

Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a remercié vendredi les dirigeants de l'Egypte, d'Oman et de Bahreïn pour leur "soutien" à l'accord de normalisation des relations entre l'Etat hébreu et les Emirats arabes unis, étrillé par les Palestiniens.

A Jérusalem, la presse israélienne a salué vendredi en grande majorité cet accord jugé "historique" par le Premier ministre israélien.

La presse arabe locale évoquait une "triple agression contre les droits des Palestiniens", en référence à Israël, aux Emirats et aux Etats-Unis, parrain de cette nouvelle alliance, tandis que des manifestants ont brûlé à Naplouse, en Cisjordanie, des affiches des dirigeants de ces trois pays.

L'Autorité palestinienne de Mahmoud Abbas a, elle, demandé une réunion d'urgence de la Ligue Arabe, afin qu'elle dénonce cette normalisation qualifiée de "trahison" d'un pays arabe par les Palestiniens.

"Je remercie le président égyptien al-Sissi et les gouvernements d'Oman et de Bahreïn pour leur soutien à l'accord de paix historique entre Israël et les Émirats arabes unis, qui élargit le cercle de la paix et profite à toute la région", a tweeté vendredi en hébreu M. Netanyahu.

Israël compte deux traités de paix officiels avec des pays arabes, l'Egypte depuis 1979 et la Jordanie depuis 1994.

Le projet de l'administration pour le Moyen-Orient, présenté en janvier à Washington et auquel les Palestiniens ont dit ne pas avoir été conviés, misait notamment sur une normalisation des relations entre l'Etat hébreu et les Emirats, l'Arabie saoudite et Bahreïn.

Au lendemain de l'accord de normalisation, la presse israélienne s'interroge sur le prochain pays à suivre la voie des Emirats, citant notamment Bahreïn, Oman mais aussi le Soudan comme candidats potentiels.

Lors d'une visite en Ouganda en février, M. Netanyahu s'était entretenu avec le chef du Conseil souverain soudanais, le général Abdel Fattah al-Burhane, en vue "d'entamer une coopération qui normalisera les relations entre les deux pays", alors que Khartoum, comme la plupart des capitales arabes, n'entretient pas de relations officielles avec Israël.

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