Oman : le sultan est souffrant

06/11/2014
Oman : le sultan est souffrant

Le sultan Qabous

Le sultan Qabous d'Oman, 73 ans, en Allemagne depuis plus de quatre mois pour des examens médicaux, est apparu mercredi à la télévision d'Etat pour annoncer son absence des célébrations le 18 novembre du 44e anniversaire de son intronisation et de la fête nationale.

Dans un bref discours télévisé, le sultan Qabous, apparu amaigri mais à la voix sûre, a déclaré que la volonté divine a voulu que cette heureuse occasion tombe cette année alors que je suis hors de la chère patrie pour les raisons que vous connaissez.

Mais il a fait état de bons résultats, qui nécessitent un suivi conformément à un programme médical.

Le sultan Qabous a salué son peuple et exprimé sa considération aux forces armées à qui il a promis d'apporter les équipements nécessaires (...) pour la défense de la patrie.

A la mi-août, le cabinet royal avait affirmé que le souverain omanais était en bonne santé après avoir subi des examens médicaux, qu'il devait poursuivre durant la prochaine période conformément à un programme médical précis.

Mais il n'avait pas précisé la nature des examens, alors que des informations non confirmées circulaient selon lesquelles le souverain souffrirait d'un cancer du colon.

Une source diplomatique à Mascate, interrogée par l'AFP, a confirmé le diagnostic d'un cancer du colon, ajoutant ne pas disposer d'informations sur l'évolution de la maladie.

Le souverain s'était rendu le 9 juillet en Allemagne pour une visite privée et des examens médicaux, selon les autorités.

Le sultan Qabous n'a pas d'enfants, ni de frères. Ses cousins sont les membres de sa famille les plus proches.

En octobre 2011, il a modifié par décret le mécanisme de succession, associant à la décision du choix de son successeur les présidents du Conseil d'Etat -une sorte de Sénat composé de 57 membres désignés-, du Majlis al-Choura -une assemblée de 84 membres élue au suffrage universel direct- et de la Cour suprême.

Selon la Constitution promulguée en 1996, le sultan doit désigner, dans une lettre qui serait ouverte par le conseil de famille, son successeur, obligatoirement un membre mâle de la dynastie des Bou Saïd.

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