Tensions croissantes entre Washington et Moscou

16/12/2016
Tensions croissantes entre Washington et Moscou

Barack Obama

Le président américain Barack Obama a éreinté vendredi la Russie, qu'il a traité de petit pays à l'économie peu attractive mais qui pouvait toutefois affaiblir l'Amérique si celle-ci oubliait ses valeurs. 

M. Poutine peut nous affaiblir comme il tente d'affaiblir l'Europe si nous commençons à admettre l'idée qu'il est acceptable d'intimider la presse, ou d'enfermer les dissidents, ou de discriminer les gens sur la base de leur foi ou de leur apparence, a dit Barack Obama lors de sa dernière conférence de presse de l'année à la Maison Blanche. 

Les tensions sont croissantes entre Washington et Moscou, dont la stratégie en Syrie exaspère la diplomatie américaine et que Barack Obama accuse d'être à l'origine des piratages informatiques qui ont perturbé les scrutins du 8 novembre et conduit à l'élection du républicain Donald Trump. 

La Russie est un pays plus petit, un pays plus faible, leur économie ne produit rien que quiconque veuille acheter mis à part du pétrole, du gaz et des armes. Ils n'innovent pas, a asséné le président américain.

Mais ils peuvent nous affecter si nous oublions qui nous sommes, ils peuvent nous affecter si nous abandonnons nos valeurs, a-t-il poursuivi. 

Citant un sondage selon lequel 37% des républicains américains, traditionnellement hostiles à la Russie, approuvaient la politique de Vladimir Poutine, Barack Obama a lancé à propos de son prédécesseur très populaire au sein de la droite américaine: Ronald Reagan doit se retourner dans sa tombe. Comment a-t-on pu en arriver là?

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