'Un accord qui doit apporter une solution définitive à la question grecque'

21/06/2015
'Un accord qui doit apporter une solution définitive à la question grecque'

Alexis Tsipras

Le Premier ministre grec Alexis Tsipras a présenté dimanche les propositions grecques en vue d'un accord bénéfique mutuel lors d'entretiens téléphoniques avec la chancelière allemande Angela Merkel, le président français François Hollande et le président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker, ont indiqué ses services dans un communiqué.

Selon ce communiqué, cet accord doit apporter une solution définitive et non provisoire à la question grecque, sans préciser si les propositions faites sont nouvelles, comme le souhaitaient les créanciers de la Grèce (UE, BCE, FMI) avant la réunion d'un sommet crucial de la zone euro, lundi soir.

Le Premier ministre grec Alexis Tsipras se rendra dès dimanche soir à Bruxelles, ajoutent ses services. Il s'était déjà entretenu avec M. Juncker samedi, selon une source européenne.

D'après une source gouvernementale grecque, Euclide Tsakalotos, le ministre coordonnateur des discussions avec les créanciers de la Grèce, devait se rendre lui aussi à Bruxelles dès dimanche soir pour préparer les discussions de lundi.

Le sommet de lundi soir sera précédé d'une réunion des ministres des Finances des 19 pays de la zone euro convoquée à 12H30 (10H30GMT), et non plus à 15H00 (13H00 GMT) comme initialement prévu.

Alexis Tsipras préside depuis la fin de matinée un conseil des ministres à Athènes où il informe son gouvernement des possibles ajustements des propositions grecques jusqu'ici rejetées par les créanciers du pays lors de multiples réunions infructueuses.

Un proche du chef de l'exécutif avait laissé entendre samedi que de nouvelles concessions pourraient être faites, à condition notamment qu'un plan pour restructurer la dette du pays soit inclus dans l'accord.

La marge pour trouver un accord qui permettra le déboursement d'une tranche de prêts vitale de 7,2 milliards se réduit: le 30 juin, la Grèce à court d'argent risque de ne pouvoir honorer un remboursement de 1,5 milliard d'euros au FMI et les retraits des épargnants se sont accélérés au cours de la semaine écoulée, plaçant le système bancaire sur la corde raide.

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