Ouverture de la CSW59 à New York

09/03/2015
Ouverture de la CSW59 à New York

Dédé Ahoéfa Ekoué

Dédé Ahoéfa Ekoué, la ministre de l’Action sociale, de la Promotion de la femme et de l’Alphabétisation, participe depuis lundi à New York à la 59esession de la Commission de la condition de la femme (CSW59) au siège des Nations Unies.

La Commission des Nations Unies sur le statut de la femme doit évoquer les progrès réalisés et les efforts encore à faire en matière d'égalité des sexes et d'autonomisation des femmes.

Les Etats membres de l'ONU, des organisations de la société civile et des organes de l'ONU vont discuter de la mise en œuvre de la Déclaration de Beijing de 1995 et de la plateforme d'action. La session de cette année marque le 20ème anniversaire de ce rassemblement historique.

Pendant deux semaines, les participants vont notamment débattre de l'accès des femmes et des filles à l'éducation et de leur accès à emploi et au travail décent.

Le Secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-moon, et les Présidents de l'Assemblée générale, Sam Kutesa, et du Conseil économique et social (ECOSOC), Martin Sajdik, ainsi que plusieurs membres de la société civile ont prononcé des discours lundi matin.

« Nous sommes ici parce que 2015 est une année cruciale pour faire progresser la cause de l'égalité des sexes. Si le nouveau programme de développement est véritablement transformateur, les femmes doivent être en son centre et devant », a dit M. Ban dans un discours.

Le chef de l'ONU a rappelé que les femmes continuaient de souffrir de manière disproportionnée de la crise économique, des effets des changements climatiques, des déplacements causés par les conflits, et de persécutions.

« Les groupes extrémistes continuent d'attaquer de manière systématique et vicieuse les femmes et les filles. La communauté internationale doit traduire son indignation sous forme d'assistance, de services, de soutien et de justice », a-t-il souligné.

« Mais les femmes ne sont pas seulement des victimes. Elles sont des agents de progrès et de changement », a-t-il insisté. « Les femmes et les filles ayant de l'autonomie sont les meilleurs agents de la croissance, le meilleur espoir pour la réconciliation, et la meilleure protection contre la radicalisation de la jeunesse et la répétition des cycles de violence ».

Ban Ki-moon a noté que d'importants progrès avaient été réalisés depuis la Conférence de Beijing en 1995. « En même temps, les progrès restent lents, ce qui est inacceptable, et les gains ne sont pas irréversibles », a-t-il ajouté.

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